Les banques bénéficient d'une bonne image en Suisse. C'est le moment de postuler...
L'Association suisse des banquiers (ASB) a publié son enquête d'opinion 2017 réalisée auprès d'un millier de citoyens suisses (500 Alémaniques, 300 Romands et 200 Tessinois) interrogés sur leur opinion du secteur bancaire ainsi que sur l’importance générale des banques pour l’économie. « Les résultats de l’enquête font apparaître une très grande confiance dans leur banque, ce qui est réjouissant », souligne Claude-Alain Margelisch, CEO de l’ASB. « Pour que cette confiance perdure, nous continuons d’œuvrer en faveur de conditions-cadres optimales aux plans tant national qu’international ».
Principal enseignement : la satisfaction et la confiance envers les banques ont ainsi dépassé leur niveau d’avant la crise financière. Qui plus est, malgré les turbulences qu’a connues la place financière, les banques sont considérées comme particulièrement solides et fiables, tandis que leur personnel est jugé compétent. Enfin, les progrès de la place financière sont reconnus: pour près de la moitié des sondés, les banques suisses jouissent d’une bonne réputation professionnelle à l’échelon international. Parallèlement, la moitié de la population suisse considère que les banques et la place financière suisses sont plus compétitives que par exemple leur concurrentes de Grande-Bretagne, de Singapour ou du Luxembourg.
Autant d'éléments positifs qui font que vous devriez postuler sans tarder dans une banque helvète. Encore faut-il savoir laquelle. A titre d'information, voici les établissements financiers avec lesquels les suisses interrogés dans l'enquête traitent la plus grande partie de leurs affaires :
Quid du secret bancaire
En tant que professionnel de la finance, la levée du secret bancaire vous inquiète ? L'enquête s'est également penchée sur le rôle que la population attribue au secret professionnel du banquier. Pour 35% des personnes interrogées, c’est au premier chef un moyen de protéger la sphère privée financière à l’égard des particuliers et des entreprises. Malgré l’échange automatique de renseignements avec l’étranger, qui entrera en vigueur en 2018, un quart des personnes interrogées (24%) restent convaincues qu’il protège les fraudeurs fiscaux étrangers.
S’agissant de l’avenir du secret professionnel du banquier en Suisse, les opinions sont partagées: les règles actuellement en vigueur recueillent la plus forte adhésion à 39% des personnes interrogées, mais plus d’un tiers d’entre elles (35%) se prononcent en faveur de l’échange automatique de renseignements à l’échelon national et un cinquième considère qu’il appartient à chaque client d’autoriser ou pas sa banque à communiquer ses données de compte à l’administration fiscale.
Spécialistes IT bienvenus
Pour la première fois, le sondage s’est penché sur les FinTechs. Les résultats recueillis montrent que le peuple suisse est à la fois optimiste en l’avenir et conscient des risques liés aux nouvelles technologies. Ainsi, 65% des personnes interrogées sont d’avis que les banques suisses feront partie des gagnants de l’évolution digitale. Certaines nouvelles, comme par exemple les efforts d’UBS entrepris dans le domaine de la technologie Blockchain, pourraient avoir contribué à ce résultat positif. A contrario, 39% craignent que l’automatisation entraîne des pertes d’emplois bancaires.
Mais globalement, les Suisses sont très optimistes quant à l’avenir de leurs banques, et soutiennent les possibilités d’immigration des spécialistes IT : 69% estiment qu’il est important ou très important que les banques puissent disposer de suffisamment de spécialistes en informatique, comme l'illustre le tableau ci-dessous :
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