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Zoom sur les 4 grandes tendances fintech qui boostent l'emploi

Quand la technologie et la finance fusionnent...

Bien loin d’être un simple « buzzword » l’industrie de la fintech ne cesse de se développer, les transactions mobiles, le « cloud », les portefeuilles numériques ne sont que la pointe de l’iceberg. Pour supporter toutes ces évolutions, de nouveaux métiers voient le jour, mais quelles sont les compétences clés qui vous permettront d’évoluer dans ce secteur ?

La « blockchain », les « robo-advisors », le « peer2peer ou encore les « mobile wallets » vont progressivement devenir des technologies fondamentales dans les secteurs de la banque et de l’assurance et influent donc directement sur les recrutements. Zoom sur ces 4 grandes tendances, qui vont marquer le début d’une nouvelle ère économique sans monnaie, et les métiers qui en découlent.

1 - Blockchain

Qu’est-ce que la blockchain ? Pour faire simple, c’est une gigantesque base de données qui  contient l’historique de tous les échanges effectués entre les utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est ultra sécurisée, inviolable et non modifiable. Elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans l’intermédiaire d’un tiers de confiance (une banque par exemple). C’est donc une technologie particulièrement adaptée aux secteurs de la banque et de l’assurance ou de nombreux échanges de données confidentielles ont besoin d’être sécurisés.

Néanmoins la blockchain peut être adaptée à de nombreux autres marchés, à titre d’exemple, la société française Wholeet permet de  suivre à la trace, grâce à la blockchain, la provenance de produits pharmaceutiques afin d’empêcher toutes contrefaçons.« Beaucoup de grandes banques investissent désormais dans la « blockchain », afin de concurrencer ces nouvelles start-ups qui s’emparent chaque jour d’un peu plus de parts de marché », explique Christoph Trauttenberg, directeur de Michael Page Autriche.

2 - Robo-Advisors

Un « robo adviser » est en quelque sorte un conseiller en gestion de patrimoine digital qui assure la gestion de portefeuille d’actions en ligne avec une faible intervention humaine. En d’autres termes, il s’agit de sites Internet utilisant des outils sophistiqués pour construire et gérer un portefeuille diversifié. Ces outils sont faciles à utiliser et coûtent 4 à 5 fois moins qu’une gestion exercée par un conseiller humain. Selon un récent rapport de KPMG, les plateformes de « Robo Advice » géreront, d’ici 2020 près de 2 trillions d’euros d’actifs.

En Europe , un certain nombre d’entreprises proposent déjà ce type de services, par exemple, Scalable en Allemagne, Truewealth en Suisse, Yomoni en France ou encore Easyvest en Belgique. Et le succès est au rendez-vous, en plus d’être beaucoup moins cher qu’une prestation « classique », le robo-advisor ne dort jamais, il peut travailler 24h sur 24, 7 jours sur 7, indépendamment du fuseau horaire et sans biais émotionnel. Là aussi de nouvelles opportunités d’emploi voient le jour, l’accent est mis sur des profils de plus en plus techniques et spécifiques : des ingénieurs « software & mobile », des développeurs « back-end », des chercheurs comportementaux mais aussi des professionnels de la cyber-sécurité !

« Le phénomène a vraiment commencé il y a quelques années outre atlantique et commence à percer en France. La plupart des conseillers financiers (gestionnaires de portefeuille, de fortune) imposaient un portefeuille avec des montants minimums autour de 250.000 €. Ce seuil rendait le conseil financier inaccessible pour les générations montantes ou les détenteurs de petits portefeuilles. De plus, les conseillers financiers appliquaient des frais de gestion importants pouvant atteindre 1 à 2% par an (voir plus à travers des frais perçus indirectement dans des OPC) qui grevaient d’autant la performance. L’innovation apportée par les robo-advisors est de donner à la masse des investisseurs un accès low-cost à tous ces outils de gestion à travers des interfaces simplifiées et conviviales. Ces fintechs se développent beaucoup en France et l’on voit apparaitre de plus en plus de nouveaux acteurs » commente Frédéric Benay, directeur général Michael Page.

3 - Mobile Wallets

Les usages digitaux des français deviennent de plus en plus mobiles, depuis début 2016, les internautes sont plus nombreux à se connecter chaque jour sur leur smartphone que sur leur ordinateur, et le secteur bancaire n’échappe pas à cette tendance. Selon une étude d’Intelling, les transactions par « mobile wallet » dans l’union Européenne devraient augmenter de 61,8% dans les 4 prochaines années. « Swish », le service Suédois de paiement mobile est déjà utilisé par toutes les grandes banques des pays du nord. Les start-up comme Kwixo et Buyster offrent des services très similaires en France, et les multinationales comme Apple, Google et Samsung investissent eux aussi dans cette technologie.

« La digitalisation est un sujet phare pour les banques qui doivent faire face à de fortes pressions sur leurs coûts et revenus » explique Stephan Surber, créateur de la division Banque & Finance chez Michael Page Suisse. « Par conséquent les startup de la fintech qui misent sur une forte politique d’innovation vont continuer leur croissance. Elles proposent de plus en plus leurs services à des pays émergeants où les banques sont moins présentes. Grâce à cette nouvelle technologie, les gens peuvent désormais payer juste avec leur téléphone mobile, même s’ils sont au milieu de nulle part ».

« Cette nouvelle technologie va booster le nombre d’offre d’emploi pour les professionnels de l’IT comme les développeurs de logiciels et d’applications mobile, les UX designers et les analystes big-data. Mais il y aura aussi d’autres opportunités d’emploi pour les candidats avec des formations professionnelles différentes », explique Minh Truong, directeur de la division Sales & Marketing de Michael Page Belgique. Il ajoute « par exemple on recrute beaucoup de candidats pour Worldline, une entreprise qui développe des solutions dans les paiements digitaux. Je suis sûr que nous aurons encore plus de clients de ce type dans un futur très proche ».

4 - Peer to peer lending

Le Peer-to-peer lending (prêt entre particuliers), aussi connu sous le nom de P2P lending, met en relation directe des prêteurs avec des emprunteurs. Depuis que les entreprises P2P offrent ce service en ligne, ils ont considérablement réduits leurs frais généraux et peuvent donc fournir un service moins cher que celui des institutions financières traditionnelles.

Selon une étude menée par la France, l’Allemagne et les Pays-Bas sont devenus les plus gros marchés de P2P lending, suivi de la Finlande , l’Espagne, la Belgique et l’Italie.

« Ces acteurs se sont multipliés ces dernières années et nous accompagnons de plus en plus ces Fintech qui continuent de se structurer et de mettre en place des organigrammes plus fournis. Certaines d’entre elles ayant déjà quelques années d’existence, nous arrivons dans une phase de consolidation où le recrutement d’experts prend tout son sens pour assurer leur déploiement mais aussi leur pérennité », commente Frédéric Benay.

Credit photo :chombosan / gettyimages

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AUTEURThierry Iochem Editeur France

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