CHARTERHOLDER : « J’ai réussi les 3 niveaux du CFA en 18 mois. Voici comment aborder le niveau III »
Je vous ai déjà expliqué ma stratégie pour réussir les niveaux I et II du CFA. J’aimerais à présent vous décrire la méthode qui m’a permis de passer avec succès le niveau III. Comme je l’ai précisé dans les deux autres articles, j’ai validé les 3 niveaux sur une période de 18 mois.
Le risque majeur avec ce niveau III, c’est l’autosatisfaction… Pourquoi ? Vous disposez d’une année entière pour le préparer, alors c’est vraiment tentant de ne pas faire grand-chose jusqu’à la veille de l’examen. Ne vous méprenez pas !
Gardez à l’esprit que le niveau III est bien différent des niveaux I et II puisque vous devez écrire un essai. Attention, le terme « essai » est ici trompeur : en effet, vous n’avez pas à rédiger une grande quantité de texte mais à présenter vos réponses de façon synthétique. Assurez-vous de maîtriser les investissements et les stratégies d’investissement utilisées par les différents types d’investisseurs, de connaître les mots clés relatifs aux retours sur investissement et aux limites de risques.
Comme pour le niveau II, vous aurez une étude de cas (appelée item-set) dans laquelle il faudra extraire certaines informations d’un ensemble de données. Au niveau III, on attend de vous des connaissances plus approfondies et couvrant différents domaines. Par exemple, vous pourrez avoir une question concernant l’impact des principes fondamentaux de l’économie sur les actions. Par ailleurs, certaines questions du niveau III autorisent des réponses subjectives – autour de l’allocation d’actifs par exemple.
Selon moi, l’élément central du niveau III réside dans l’Investment Policy Statement (IPS, ou politique d’investissement). Avant d’aborder l’examen, vous devez savoir élaborer un IPS pour un investisseur privé ou institutionnel (ou pour les deux). Prenez votre temps et évaluez toutes les informations minutieusement. Par ailleurs, les IPS étant également subjectifs, cela rend plus difficile la sélection des informations utiles.
La bonne nouvelle, c’est que vous aurez moins de calculs à effectuer qu’aux niveaux I et II. Néanmoins, vous devez être à l’aise avec ces fonctions mathématiques :
– Tous les calculs relatifs au marché des changes, aux produits dérivés, aux opérations de couverture.
– Décision, conduite et arbitrage de portefeuille
– Evaluation de la performance et reporting.
– Calculs de valorisation d’actions.
– Chiffres clés du risk management.
– Impôts.
– Ajustement WAAC (weighted average cost of capital) avec la prise en compte des risques de chômage et de retraite, des bêtas des capitaux propres et des actifs.
Bonne chance !
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