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Où travailler dans la banque privée à Genève et à quel salaire ?

Vous voulez travailler dans la banque privée à Genève ? Pas toujours facile de savoir à quelle porte frapper, d’autant plus que « la typologie d’acteurs s’est complexifiée », selon Jérôme Jouanneau-Courville, CEO et associé du cabinet de chasse Norman Alex à Genève, qui distingue quatre grandes catégories d’employeurs.

Pour commencer il y a les grandes banques privées (UBS, CS, HSBC, JP Morgan, DB, BNP Paribas) qui visent pour certaines à faire remonter les actifs/clients du réseau et pour d’autres à s’appuyer également sur la solidité de leur bilan pour proposer du crédit.

Viennent ensuite les « brand name » (les Suisses et autres marques fortes, Pictet, Lombard Odier, UBP, Safra, Edmond de Rothschild, Rothschild & Co,) dont le défi consiste à basculer d’un modèle historiquement callé sur la collecte « NNM » vers un modèle de rentabilité. On peut ensuite citer les autres banques (banques tiers 3 type Mirabaud, Bordier, LGT, Juliue Baer,) dont le défi est d’exister car prises en sandwich entre les grands acteurs et les « brand names ».

N’oubliez pas non plus les sociétés de gestions/gérants indépendants (Cité Gestion, Octogone, De Pury Pictet Turrettini Prime Partners, Citadel, …) avec le défi suivant : pour les anciens continuer à croître alors que le grand nombre de clients les empêche de faire de la collecte et l’attrition naturelle 5-7% par an des encours les déstabilise en termes de revenus/investissements. Pour les nouveaux entrants et les plus petits (taille AUM), atteindre très vite le milliard d’encours pour atteindre un seuil de rentabilité leur permettant de poursuivre leur développement (offre de gestion/collecte/déploiement).

Pour finir, vous pouvez aller frapper à la porte des multi-family office (1875 Finance, Bedrock, etc.) développant une clientèle UHNWI, leur défi étant la rentabilité à long terme de leur business model.

Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas le choix qui manque. « Aujourd’hui, bien sûr, cela dépend de chaque individu. Maintenant, les bons gérants préfèrent travailler soit chez un « brand name », soit chez un gérant indépendant ou un multi FO », note le CEO de Norman Alex.

Profils les plus recherchés

D’après Jérôme Jouanneau-Courville, trois profils principaux se dégagent. A commencer par les banquiers privés senior (qui ont une expérience d’au moins 10 à 15 ans dans la fonction) et qui sont capables de transférer et développer une partie significative de leur clientèle (surtout sur les marches Suisse onshore, Europe et Moyen-Orient).

Suivent les développeurs, dotés d’une dizaine d’années d’expérience et à même de développer de nouveaux clients et ainsi de collecter des nouveaux actifs.

Enfin, la disparition du secret bancaire ayant fait sauter les verrous et la concurrence mondiale devenant de plus en plus forte, il s’agit maintenant pour les acteurs suisses de démontrer à leurs clients qu’ils sont capables de générer de la rentabilité sur les actifs gérés. D’où la recherche de bons gérants ou Chief Investment Officers.

Quelles évolutions de carrière ?

« Dans les grands groupes, les possibilités d’évolution sur les fonctions ‘front -office’ existent soit à l’international soit vers du management et dans les petites structures, la possibilité de créer une équipe et ainsi de gérer un centre de profit », relève notre chasseur de têtes.

Dans les fonctions commerciales en banque privée, on reste souvent dans les mêmes typologies de fonctions et on peut aussi partir à la concurrence pour faire la même chose ou choisir la voie de l’entrepreneuriat de créer sa propre société ou encore de s’associer à une structure existante

Il se développe aussi des plateformes dédiées aux gérants indépendants (par exemple Sequoia AM et d’autres) qui mutualisent les centres de couts et de ressources (gestion, locaux, compliance, informatique, …).

Quels salaires dans la banque privée à Genève ?

« De manière générale, et sur les fonctions commerciales, on a vu les salaires fixes diminuer significativement », constate Jérôme Jouanneau-Courville qui mentionne une baisse de 20 à 30% dans les banques et de 50% voire davantage chez les gérants indépendants.

Au sein des établissements bancaires, la norme est de rémunérer la partie variable de manière discrétionnaire, et à ce titre, elle peut varier fortement d’une banque a une autre et en fonction des performances des banquiers privés et de leur équipe et/ou de la banque elle-même.

Et de conclure : « Chez les gérants indépendants et multi-family Office, les rémunérations variables sont mathématiques et calculées surtout sur la rentabilité des actifs gérés - mais aussi et au cas par cas sur la collecte ».

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com

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AUTEURThierry Iochem France Editor

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