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La vérité sur les salaires et bonus dans les Big Four vs les Fat Three

Vous voulez faire carrière dans le conseil et l’audit mais hésitez entre rejoindre un cabinet de conseil en management et organisation type Big Four et un cabinet de conseil en stratégie ? Si l’on s’en tient uniquement à l’aspect salarial, alors rejoindre l’un des Fat Three est la meilleure option, même si la sélection y est particulièrement rude, moins d’un candidat sur 100 envoyant sa candidature recevant une offre.

Si les salaires chez BCG, Bain et McKinsey restent en dessous de ceux pratiqués dans la banque d’investissement (et notamment dans les M&A), ils sont nettement supérieurs à ceux en usage dans les Big Four comme on peut le constater dans le tableau ci-dessous réalisé à partir des chiffres disponibles dans la dernière étude de rémunération de Robert Walters France pour les fonctions cadres.

Force est de constater que le différentiel salarial, déjà significatif en début de carrière, ne fait que s’agrandir au fur et à mesure que vous gravissez les échelons, même si ces dernières années les salaires fixes ont été revalorisés chez les Big Four. A noter que ces chiffres correspondent au salaire de base, à l’exclusion de tout avantage/prime. A ce sujet, les bonus (quand bonus il y a) sont plutôt faibles dans les métiers du conseil.

C’est encore plus vrai si l’on fait la comparaison avec les bonus des banquiers qui peuvent représenter l’équivalent ou plus de leur salaire fixe annuel. Et pour cause : le conseil demeure une activité basée sur des commissions qui dépendent des recommandations faites aux clients mais ne sont pas directement liées aux performances qui en découlent.

Mais la rémunération n’est pas tout. Si l’équilibre travail-vie privée est primordial à vos yeux, alors rejoindre un cabinet conseil en management et organisation (Deloitte, KPMG, EY, PwC, Mazars, Grant Thornton, BDO…) pourrait vous épargner de longues heures de travail comparé à un cabinet de conseil en stratégie, même si depuis un certain temps des efforts ont été réalisés dans ce domaine.

Ainsi, BCG a mis en place une politique baptisée ‘Predictable Time Off’ prévoyant d’attribuer à chaque consultant des ‘périodes de relâche prévisibles’ dès le début d’un projet, tandis que McKinsey & Co dispose d’un programme de flexibilité du travail où les employés ont la possibilité de prendre des périodes de congé sans solde entre les projets, travailler trois ou quatre jours par semaine, ou prendre un congé sabbatique d’un an maximum. Bref, de quoi souffler un peu entre deux missions.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou bien un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com

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AUTEURThierry Iochem France Editor

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