Pas de suppressions de postes pour l’équipe parisienne de cette fintech
À l’heure où les banques et entreprises de la tech sont en pleine réduction d’effectifs, les licenciements en fintech ont profité d’une certaine accalmie ces derniers mois, du moins jusqu’à l’annonce de GoCardless : la licorne londonienne, valorisée à 2,1 milliards de dollars et spécialiste des paiements récurrents, entend réduire ses effectifs de 15%, soit environ 135 personnes. Ces suppressions de postes toucheront 25% de l’encadrement supérieur.
Alors que le danger pèse sur les équipes en poste au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Asie-Pacifique, GoCardless s’est montrée très explicite en précisant qu’elle souhaitait protéger son équipe implantée en France. Si elle s’attache à préserver les emplois de ses collaborateurs français, elle n’a pas pour autant cessé de recruter en 2023.
Pour preuve, GoCardless a en effet embauché plusieurs vendeurs juniors en France depuis le début de l’année. On note ainsi les arrivées de Clara Anifrani, Marina Desplanches, Salvador Arguello et Fanta Diaby, tous intégrés à la structure moins de trois ans après l’obtention de leur dernier diplôme.
L’équipe des responsables de comptes s’est également étoffée. On compte parmi ses dernières recrues Axel Mouterde, venu de chez Combo, créateur et éditeur du logiciel RH éponyme conçu pour les TPE/PME, et Hicham Bouzernidj, transfuge de DiliTrust, un autre éditeur à l’origine d’un logiciel d’optimisation des activités juridiques. À retenir également les nominations en France de Carolina Villegas au poste de Demand Generation Manager, et de Poppy Newell, à celui de Customer Success Manager.
Il est intéressant de noter que la France manque manifestement de personnels techniques et d’ingénieurs. Pour cet aspect, GoCardless est également en passe de transférer un certain nombre de postes en Lettonie, où les rémunérations, en particulier en tech, sont très inférieures. Un ingénieur logiciel de niveau 4 à Riga indiquait en janvier dernier sur Levels.fyi une rémunération de 53k $ (49k€) ; à Londres en 2023, la moyenne pour un ingénieur de niveau 3 est de 114,1k $ (105,5k €).
L’indemnité de licenciement prévue par GoCardless semble aussi quelque peu décevante par rapport à celles de ses homologues du secteur, comme Coinbase. Cela dit, deux mois de salaires, des actions jusqu’à la date de départ, et l’éligibilité aux bonus en font un package de départ bien supérieur à ce que certaines banques proposent aujourd’hui.
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